Review de Spectacle :: Porcupine Tree

Publié par Jon 30 septembre 2009

Publié par :  Collaborateur Élite Geoffroy Boucher



Dernièrement, je me demandais pourquoi Porcupine Tree était mon groupe de prog préféré. Je me demandais d’ailleurs s’il l’était toujours. Toutes ces questions furent largement répondu lorsque j’ai assisté, hier, au meilleur spectacle de ma vie. L’expérience que j’ai vécu est difficile à traduire en mot, mais pour commencer, voici la setlist :

1. Occam's Razor
2. The Blind House
3. Great Expectations
4. Kneel and Disconnect
5. Drawing the Line
6. The Incident
7. Your Unpleasant Family
8. The Yellow Windows of the Evening Train
9. Time Flies
10. Degree Zero of Liberty
11. Octane Twisted
12. The Séance
13. Circle of Manias
14. I Drive the Hearse


15. The Start of Something Beautiful
16. Russia on Ice
17. Anesthetize
18. Remember Me Lover
19. Strip the Soul
20. .3
21. Normal
22. Mother and Child Divided


Encore:
23. The Sound of Muzak
24. Trains


L’excitation était à son comble lorsque le riff puissant d’Occam's Razor a attaqué le Métropolis. L’intro de The Incident a plongé la foule dans une étrange euphorie avant que The Blind House nous envoi littéralement dans un monde parallèle remplit d'agressivité de subtilité et de mélodie...un voyage. Je ne passerai pas pièce par pièce la représentation intégrale de The Incident, mais je dois dire que c’était simplement épique. J’ai toujours soutenu que cet album avait un très grand potentiel en « live » et j’était loin de me tromper.

L’audience était conquise et ce, même lors du refrain agacent de Drawing the Line et des moments plus «pop». Parlant de la foule, je dois avouer avoir été surpris par la jeunesse des fans. Lors de la tournée de Fear of a Blank Planet, je me rappelle que la moyenne d’âge se situais entre 30 et 50 ans. Moi et mes amis étions les rares si ce n’est pas les seuls en bas de 18 ans. Hier, le public était très diversifié. J’ai même été heureux de voir une gang de fille venir au show, sans garçon. Et elles n’étaient pas là pour Lazarus ou encore Train, elle connaissaient toutes les paroles des oeuvres les plus épiques.

Ai-je besoin de dire que Time Flies, Octane Twisted et Circle of Manias étaient incroyables en concert? Après une première partie très touchante, Steven a commencé la seconde partie avec le prodigieux The Start of Something Beautiful. Certainement l’une de mes pièces favorites, l’énergie et l’émotion mise dans son interprétation en spectacle n’était que trop merveilleuse.

Chaque chanson de cette deuxième partie était splendide. Russia on Ice, celle que je connaissait le moins m’a conquit et a réussit à m’émouvoir. Mais le point culminant, le « climax » du show : Anesthetize ! Excusez mon vocabulaire gras, mais c’était jouissif. J’était si euphorique, si transporté par cette oeuvre éclectique. Le public était en délire. Lorsque je me suis tourné vers la foule, je n’ai vu qu’une marrée de têtes qui oscillaient violemment au son de la musique. Des jeunes aux personnes surprenemment agées, tout le monde était dans une espèce de transe.

Ensuite, que dire de Remember Me Lover ? Je trouve que cette pièce, à elle seule, représente très bien l’album The Incident par sa finesse et ses riffs puissants. Srip the Soul était suivie de .3 et le tout n’était que divin. Normal, je crois qu’après Anesthetize, c’est mon coup de coeur. C’était si intense lors des harmonies vocales exécutées par John et Steven. Mother and Child Divided n’est que trop puissante et incroyable en concert.

Au moment du rappel, moi et mes amis n’étions pas les seuls à avoir pensé de crier FREEBIRD lorsque Steven annonçait les dernières pièces (wow quel gag de fan de Porucpine...). Le rappel s’est constitué de pièces très populaires et solides, The Sound of Muzak et l’envoutant Train.
Que dire de ce spectacle ? Renversant ! C’était encore mieux que la tournée de Fear of a Blnak Planet. Je n’ai plus qu’à espérer de les revoir à Québec dans 3 mois !

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